Eurosceptiques : « Il ne s’agit pas d’une formation unie qui fait face à un bloc europhile »
Dans un entretien au quotidien 20 minutes publié le 14 mai 2014, Magali Balent, chercheuse spécialiste des populismes à la Fondation Robert Schuman, revient sur l’euroscepticisme à dix jours du scrutin européen qui devrait voir leur nombre augmenter au Parlement européen. Dans cet entretien, Magali Balent rappelle que si les eurosceptiques se retrouvent à peu près sur le rejet de l’Union européenne, ils ne constituent pas pour autant « une formation unie » qui pèserait face à un « bloc europhile ». La chercheuse rappelle que parmi les eurosceptiques, on distingue les europhobes, qui sont contre l’Union européenne, et les eurosceptiques, qui « s’opposent à la manière dont l’Europe se construit. » En ce sens, Magali Balent prévient que ces élections constituent davantage une forme de « répétition » avant les scrutins nationaux pour les europhobes qu’une réelle occasion de remettre en cause le système qu’ils critiquent.